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Le blog des profondeurs...
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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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En collaboration avec le Point de Capiton, la séance unique du samedi 25 mai à 10h30 sera suivie d’une discussion avec Simone Molina, présidente du Point de Capiton.

POÉTIQUE DU CERVEAU

Nurith Aviv - France 2015 1h06mn -

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

POÉTIQUE DU CERVEAUNous poursuivons donc notre cycle (passionnant ! aux dires de nos spectateurs) autour de Nurith Aviv, débuté en début d’année avec sa trilogie sur la langue hébraïque. Petit rappel de principe, Nurith Aviv est la première femme à être reconnue comme directrice de la photographie par le Centre National de la Cinématographie, pour avoir fait l’image d’une centaine de films de fiction et de documentaires (pour Agnès Varda, Amos Gitaï ou encore Jacques Doillon). C’est en 1989 qu’elle a débuté sa carrière de réalisatrice mettant la question de la langue au cœur de sa recherche personnelle et cinématographique.
Poétique du cerveau se démarque quelque peu de ces précédents films puisque cette fois la cinéaste se confie et livre son histoire personnelle, celle de sa mère, de sa grand-mère. À partir de photographies issues de ses archives personnelles, les souvenirs, les réflexions que ces images éveillent en elle, Nurith Aviv joint un discours scientifique pertinent, l’aidant à appréhender les profondeurs de notre boite crânienne. Elle est aidée de témoignages de scientifiques et de neurologues (Vittorio Gallese, Yanin Dudai, Laurent Cohen…), le tout dans un bain linguistique qui sied bien à sa démarche personnelle. Les chercheurs interrogés racontent, souvent avec émotion, leur parcours, comment ils en sont venu à la recherche, puis nous parlent de leur travaux ( les mécanismes de la mémoire, les neurones miroirs, le bilinguisme chez les bébés, les récepteurs d’olfaction, etc.) et les interprétations qu’ils en font.

« Globalement, dans les choses très savantes mais aussi très belles qui se disent ici, se dégage un portrait relativement optimiste de l’humanité, qui consiste à penser que nous nous constituons comme individu avec autrui, que rien de ce qui nous appartient n’est tout à fait étranger à l’autre, que la vie sociale, psychique, neurologique et biologique est une interaction constante entre nous et notre environnement, particulièrement humain. Belle leçon, dont le film ne nous dit pas pourquoi l’homme en fait un si mauvais usage ». (Jacques Mandelbaum, Le Monde)