La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...
LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...
Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...
Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ?
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...
La séance du samedi 8 juin à 10h30 sera suivie d’une rencontre animée par Isa Wickel, professeur d’allemand. En collaboration avec l’Association franco-allemande d’Avignon (AFA). Un verre de l’amitié vous sera offert à la fin de la projection.
(Das Wunder Von Bern) Sönke WORTMANN - Allemagne 2003 1h57 VOSTF - Avec Louis Klamroth, Peter Lohmeyer, Johanna Gastdorf...
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C’était il y a cinquante ans. L’Allemagne se relève péniblement de la guerre. Comme dans la Ruhr, où la grisaille imprègne le quotidien des familles de mineurs. Fiction et réalité se mélangent dans ce décor triste choisi par le réalisateur, Sönke Wortmann. À Essen, Mathias, 11 ans, a trouvé un père de substitution dans le footballeur Helmut Rahn. Le joueur est paresseux. Il préfère la bière et la danse à l’entraînement. Mais il a un talent fou. À la pointe de l’attaque de Rot-Weiss Essen, il est la terreur des gardiens de but du pays. Mathias devient sa mascotte. « Je ne gagne les matches importants que quand tu es là », confie au gosse rêveur celui qu’on surnomme « le boss ».
Juin 1954. Alors que Rahn a gagné la Suisse avec la sélection allemande, Mathias découvre son père de retour de Russie où il a passé dix ans de captivité. Entre eux, la communication est impossible. Seul le football finira par les réconcilier. Dans le bistrot que tient la mère de Mathias, le peuple vibre aux exploits du onze allemand. La troupe du sévère entraîneur Sepp Herberger se qualifie pour la finale à la surprise générale. L’obstacle hongrois paraît insurmontable. Une bonne raison pour que Mathias se rende à Berne… La veille du choc, en pleine nuit, le père et son fils filent en voiture pour la Suisse. Ils ratent le début de la partie. Quand Mathias pénètre enfin dans le stade, l’Allemagne et la Hongrie sont dos à dos, 2 à 2. Il reste dix minutes de jeu. Rahn récupère un ballon à la limite des seize mètres, feinte et arme son pied gauche… Le reste est devenu Histoire. La mascotte a porté bonheur au boss et Rahn devient le premier héros d’une nation qui renaît de ses ruines.
Entremêlant l’histoire de Mathias avec celle de l’équipe d’Allemagne, le film revisite les ingrédients de la légende. La discipline, l’abnégation et la solidarité (un pour tous, tous pour un) conduisirent le onze allemand au succès. Ces valeurs sont restées les attributs du football allemand. Ce fameux 4 juillet 1954 a donné le véritable coup d’envoi à la nouvelle République fédérale, estiment des politologues et des historiens. C’est aussi ce que souligne Sönke Wortmann. Quand les héros rentrent au pays en train spécial, un jour nouveau se lève. Le ciel rose-orange annonce l’autre miracle, le redressement économique.
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