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AD ASTRA

James GRAY - USA 2019 2h05 VOSTF - avec Brad Pitt, Tommy Lee Jones, Ruth Negga, Liv Tyler, Donald Sutherland... Scénario de James Gray et Ethan Gross.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

AD ASTRAC'est l'un des rares films américains qu'on attend avec impatience en cette rentrée – pour être précis et sauf surprises ou autres pépites qu'on ne verrait pas venir : l'un des trois films américains qu'on attend. Les deux autres, vus et beaucoup aimés lors du Festival de Cannes, ne sortiront qu'en décembre : Une vie cachée, le nouveau film de Terrence Malick, et The Lighthouse, du beaucoup moins connu Robert Eggers. Le troisième sera donc le premier à arriver sur nos écrans – chez nous ce sera le 2 octobre : Ad Astra, réalisé par James Gray, l'un des plus talentueux parmi les réalisateurs américains en activité. On peut citer tous ses films, ils ne sont pas très nombreux et comme dit l'autre, il n'y a rien à jeter : Little Odessa en 1994, The Yards en 2000, La Nuit nous appartient en 2007, Two lovers en 2008, The Immigrant en 2013 et The Lost city of Z en 2016.
Ad astra était dans un premier temps pressenti pour le Festival de Cannes et puis James Gray n'a pas pu le terminer à temps, c'est donc le Festival de Venise (28 août – 7 septembre) qui l'a sélectionné, en compétition. Mais au moment où on écrit ces lignes, impossible de le voir, les premières copies ne seront livrées qu'au dernier moment.



Ad astra, autrement dit « vers les étoiles » – la citation latine complète est « per espera ad astra », « à travers l'adversité vers les étoiles » – sera la première incursion du cinéaste dans la science fiction et on peut lui faire confiance pour ne pas nous donner un énième ersatz de Star Wars. Lui-même parle de son film comme de l'improbable et déstabilisante rencontre entre Au cœur des ténèbres, le roman de Joseph Conrad qui a inspiré Apocalypse now, et 2001, l'odyssée de l'espace de Kubrick. On sait donc qu'on ne sera pas dans un banal space opéra misant tout sur ses effets spéciaux. Ce qui ne veut pas dire que James Gray a négligé le côté spectaculaire de son projet : il n'est qu'à voir le film-annonce, impressionnant d'ampleur et de virtuosité technique.
Le récit nous fait partager le voyage de l'astronaute Roy McBride (Brad Pitt), qui va s'aventurer jusqu'aux confins du système solaire à la recherche de son père disparu (Tommy Lee Jones). Il est en même temps chargé d'une enquête sur ce qui pourrait être une mystérieuse menace pour la survie de la planète Terre. Lors de son périple, Roy sera confronté à des révélations qui mettent en cause la nature même de l'existence humaine et questionnent notre place dans l'univers…
Centré sur la relation entre un fils et son père, thème récurrent chez James Gray, Ad astra s'annonce donc comme une odyssée intime doublée d'une quête qu'on qualifiera - sous bénéfice d'inventaire - de philosophique ou métaphysique. Décidément, on a hâte de voir !