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Le blog des profondeurs...
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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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THE GENTLEMEN

Écrit et réalisé par Guy RITCHIE - GB 2019 1h53 VOSTF - avec Matthew McConaughey, Hugh Grant, Charlie Hunnam, Michelle Dockery, Jeremy Strong, Eddie Marsan, Colin Farrell...

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

THE GENTLEMENCe sont des gangsters mais cela ne les empêche pas d’être raffinés. Mickey Pearson, par exemple, beau mec plutôt canaille, a beau être directement importé des États-Unis, il est plus britannique qu’un lord. Baron de la drogue à Londres, il forme un couple parfaitement assorti avec son épouse Rosalind, la plus élégante et sexy des garagistes londoniens. Or donc, il advient que, las de son négoce, Mickey Pearson veut se ranger, jouir de la vie. Il est bien décidé à vendre sa florissante entreprise, valorisée à hauteur de 400 millions de dollars – ce qui n’est pas rien. Sur les rangs, un caïd, venu lui aussi d’outre-Atlantique, et qui a également adopté la britishitude de sa patrie d’adoption. Deux Américains cultivés, voilà qui devrait aider à parvenir à un « deal ». Mais il n’y a pas de mécanique parfaite quand on fait partie de la racaille, fût-elle tirée à quatre épingles. D’autant que, dans le marigot, ce ne sont pas les crocodiles qui manquent. Les gangs londoniens de seconde et troisième zones s’en mêlent, ainsi qu’une escouade d’improbables amateurs qui ambitionnent de mettre tout le monde d’accord. Et ça ne va pas s’arranger avec l’entrée dans la danse d’un certain Fletcher. Intermédiaire indélicat, détective vaguement privé, scribouillard véreux pour le compte d’un tabloïd, scénariste en déshérence, mercenaire de l’écriture et du renseignement, lui aussi singe les manières aristocratiques. Il prétend tirer les ficelles – et in fine les bénéfices – de cet immoral théâtre de marionnettes. Ou du moins l’espère-t-il. Mais, de retournement en retournement, le deus ex machina n’est jamais vraiment celui qu’on pense.



Il y a un rare plaisir à s’accrocher aux branches d’un scénario tortueux, malin comme tout, faussement alambiqué, qui n’est finalement que le prétexte à mettre en scène, dans un environnement survolté, les échanges policés et souriants de nos so british entrepreneurs-truands. Les dialogues à double ou triple sens sont autant de petits morceaux de bravoure, et on ne peut que partager la jubilation avec laquelle les comédiens, tous en très grande forme, jouent leur partition et se répondent.