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Le blog des profondeurs...
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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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BÉBERT ET L'OMNIBUS

Yves Robert - France 1963 1h36 - avec Martin Lartigue (alias Petit Gibus, tout droit sorti de La Guerre des boutons), Jacques Higelin, Michel Serrault, Pierre Mondy, Jean Richard...

À (RE-)DÉCOUVRIR ÉVIDEMMENT DE PRÉFÉRENCE EN FAMILLE, DE 6 À (AU MOINS) 106 ANS

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

BÉBERT ET L'OMNIBUSPersonne aujourd’hui n’est plus surnommé « Bébert », diminutif de Robert, à moins d’être septuagénaire ; les omnibus qui marquaient un arrêt à toutes les gares ont été remplacés par des TER, des RER ou des autocars. C’est dire si la vision du film d’Yves Robert, 57 ans après sa sortie, nécessitera, de la part des grands-parents qui pourraient y conduire leurs petits-enfants, une petite explication préalable.

En 1963, les ados roulaient à vélo. Terrifiants, les adultes menaçaient les enfants de torgnoles pour un oui pour un non. On vendait de tout à la Samaritaine, grand magasin parisien aujourd’hui promis à une seconde vie dans l’hôtellerie de luxe. Les vacances d’été étaient le Graal d’une année de labeur. En 1963, les trains roulaient lentement, mais tout le monde était desservi. Des agents débonnaires savaient se mettre en quatre pour assurer la réputation de la SNCF et la grandeur du service public. Après cette mise à jour, les accompagnateurs se laisseront gagner par leurs souvenirs (s’ils sont assez âgés) et les enfants par le charme suranné d’un film tendre et bienveillant.

L’histoire tient sur un ticket de train. Alors que toute la famille Martin, résidant en Seine-et-Marne, fait ses derniers achats à la « Samar », afin de préparer son départ en vacances, elle laisse Bébert, enfant rêveur et farceur, sous la surveillance de son aîné, Tiennot (Jacques Higelin), chargeant ce dernier de le ramener en train à Tournan-en-Brie, berceau de la famille. Mais Tiennot préfère courir les filles et perd son petit frère en chemin. Et tout le monde de partir à la recherche de Bébert, transformant le film en road-movie seine-et-marnais où se croisent train à vapeur, vélo mi-course, moto et 403 de la gendarmerie nationale…