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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

Également au programme

Séance unique le samedi 12 septembre à 10h30, en avant-programme du Festival C'est Pas du Luxe, suivie d’une discussion avec les réalisateurs Yves BENITAH et Patrice PEGEAULT ainsi que Vincent Delahaye, directeur du Village de Cavaillon.

LE BAL DES LUCIOLES

Yves BENITAH et Patrice PEGEAULT France 2019 52mn Avec La Péniche à Lyon, Les Chant’ Sans Pap’ Yé, quelques artistes, des bénévoles et beaucoup de joie.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

Ils ont choisi d’appeler leur show Le bal des lucioles, en clin d’œil à Pier Paolo Pasolini qui avait choisi ces insectes lumineux comme métaphore d’une humanité en voie d’extinction : les lucioles continueraient d’éclairer la nuit malgré les lumières aveuglantes des pensées majoritaires. Plus de quarante ans après, sur la scène du Pré du Curé de la FabricA à Avignon, Le bal des lucioles fut un efficace remède à la morosité ambiante, une pertinente réflexion partagée sur la question du bonheur.

Venus de Lyon pour animer ce bal des gens heureux, ils sont quarante sur scène, à la nuit tombée, à taper dans les mains, à entonner avec force des airs devenus slogans (« des papiers d’identité pour exister »), et à résister, juste en bougeant leurs corps avec une énergie contagieuse à l’image de ce détonnant duo : courte salopette jaune pétant, une petite fée clochette virevolte dans les bras d’un colosse en chemise orange, grand black au sourire ravageur. À la guitare et derrière la plume, il y a Sophie qui encadre les Chant’ Sans Pap’ Yé, groupe vocal né au sein de la lutte de Réseau Education Sans Frontières Rhône, composé d’une vingtaine de personnes de 6 à 67 ans, avec ou sans papiers. 

Et puis dans l’ombre de ces lucioles, il y a aussi Karim Sebbar, inventeur de spectacles vivants, Serge Desautels, musicien professionnel, et Antonella Amirante, comédienne, danseuse et metteuse en scène de la compagnie AnteprimA, touchée, en 2014, par Momo, un enfant venu de Côte d’Ivoire et doté d’une soif d’apprendre qui l’a émue. « J’ai confié son histoire magnifique à un auteur de théâtre, Simon Grangeat, qui en a écrit une pièce intitulée Du piment dans les yeux, explique Antonella Amirante avec un charmant accent italien. Et depuis, j’anime des ateliers d’écriture avec des mineurs isolés à Lyon. Avec eux, on s’est demandé « c’est quoi le bonheur ? », et on en est arrivé aux lucioles de Pasolini ! »

Le Village est une association qui gère une résidence sociale, un chantier d’insertion, un accueil de jour, un accueil immédiat…