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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
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Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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PANDORA

(Pandora and the flying Dutchman) Écrit et réalisé par Albert Lewin - GB 1951 2h04 VOSTF - avec Ava Gardner, James Mason, Nigel Patrick, Shila Sim... Musique d'Alan Rawsthorne - Photographie sublime de Jack Cardiff.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

PANDORASplendeur fantasmagorique en Technicolor, à la gloire d’Ava Gardner, le chef-d’œuvre du cinéaste esthète Albert Lewin bénéficie d’une sublime restauration issue de la copie privée de Martin Scorsese. « Regarder ce film, c’est comme entrer dans un rêve étrange et merveilleux. » dira le cinéaste.
Espagne, été 1930. Dans le port d’Esperanza, la mer rend deux corps inanimés sur la grève. Quelques temps plus tôt, la chanteuse Pandora Reynolds chavirait les cœurs des hommes du village. Promise à un pilote automobile, elle rejoint un soir un yacht amarré au large. Un homme y vit seul, errant indéfiniment sur les mers afin d’y trouver la promise qui viendra briser la malédiction qui le hante…
Reprenant la trame et la forme du conte Le Hollandais volant, Albert Lewin élabore une romance tragique, fantastique et « délibérément surréaliste ». Inspiré par son goût pour les arts européens, le cinéaste cite Man Ray (l’échiquier du film) et s’inspire de Dalí ou Giorgio de Chirico pour l’incroyable photographie claire obscure signée par le grand Jack Cardiff.
Auteur en 1945 d’un fabuleux Portrait de Dorian Gray, Lewin est jugé « anti-commercial » et claque la porte de la MGM. Il affirmera avec Pandora sa haute conception du 7e art avec un film inégalé, portant le cinéma classique hollywoodien à la fois hors des sentiers battus et à son plus haut degré d’exigence esthétique.

Ava Gardner reconnaissait : « il ne serait pas exagéré de dire que ce film a définitivement changé ma vie ». Suite au tournage, elle quitte Hollywood et le stéréotype dans lequel on l’a longtemps enfermée pour s’installer en Espagne, alors en plein franquisme. On peut estimer que Pandora est la première pierre d’une trilogie implicite avec les rôles bouleversants qu’elle tiendra dans La Comtesse aux pieds nus de Mankiewicz puis Le Soleil se lève aussi d’Henry King d’après Hemingway. Trois films qui signent par leur flamboyance la métamorphose de l’actrice et le crépuscule du Hollywood classique.