DERNIER NOËL AVANT LA FIN D’UN MONDE
Le croiriez-vous ? La bonne nouvelle – car il y en a une – est arrivée le 9 novembre dernier du Conseil d’État, qui a annulé le décret de dissolution du mouvement des Soulèvements de la terre. Pris en Conseil des ministres fin juin, le décret suivait de peu la tentative de requalification – ou ...
La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...
LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...
Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...
Dans le cadre de la Semaine culturelle libanaise (27 mai au 4 juin) organisée par la ville d’Avignon et l’association Djéliya Internationale, séance unique le samedi 4 juin à 10h30 suivie d’un échange avec Jules Madi, traducteur franco-libanais et grand amateur d’histoire contemporaine du Moyen-Orient et du Liban en particulier, et Jihad Darwiche, conteur franco-libanais.
Ouadi MOUANESS - Liban 2019 1h40 VOSTF - avec Nadine Labaki, Mohamad Dalli, Rodrigue Sleiman...
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
On se souvient généralement du dernier jour d’école avant l’été avec bonheur, car il évoque l’euphorie qu’on ressent, enfant, à l’arrivée des vacances. Cependant, le dernier jour d’école de l’année 1982 fut une date tragique pour tous les enfants libanais. Parmi eux, le réalisateur Oualid Mouaness qui, à dix ans, a été témoin de l’invasion de sa ville natale, Beyrouth, par l’armée israélienne.
Le récit se déploie intégralement pendant cette journée-là.
Le personnage principal, Wissam, est un enfant de onze ans, qui représente un possible alter ego du réalisateur à cette époque. Après avoir vu les tanks défiler dans les rues et entendu les premières bombes frapper le sol, le petit Wissam va rester enfermé dans son école, avec ses compagnons de classe, sur ordre des professeurs.
La belle prouesse de Liban 1982 est qu’il trace très bien une ligne de partage imaginaire entre deux mondes, celui des adultes et celui des enfants. Il pose une frontière qui sépare ceux qui connaissent la vérité de ceux qui ignore la gravité des faits, ligne établie par les adultes pour protéger les petits. D’un côté, on a donc Wissam, le représentant du monde de l’enfance et de l’autre son enseignante, extraordinairement interprétée par l’actrice et cinéaste libanaise Nadine Labaki .
Malgré le contexte militaire et l’occupation de la ville, Liban 1982 est un hymne à l’innocence de l’enfance qui défend ses imprévisibles manifestations pendant ce qui a été un des épisodes les plus tragiques de l’Histoire du Liban.
D’après Carlota Moseguí / Cineuropa
Djéliya Internationale est une association avignonnaise d’échange Nord-Sud. Elle soutient les bibliothèques publiques au Liban ainsi que des projets socio-culturels en Afrique de l’Ouest.