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DERNIER NOËL AVANT LA FIN D’UN MONDE
Le croiriez-vous ? La bonne nouvelle – car il y en a une – est arrivée le 9 novembre dernier du Conseil d’État, qui a annulé le décret de dissolution du mouvement des Soulèvements de la terre. Pris en Conseil des ministres fin juin, le décret suivait de peu la tentative de requalification – ou ...

La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

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MEURTRE DANS UN JARDIN ANGLAIS

(The Draughtman's contract) Écrit et réalisé par Peter GREENAWAY - GB 1983 1h43 VOSTF - avec Anthony Higgins, Janet Suzman, Anne-Louise Lambert, Hugh Fraser, Lynda La Plante... Musique de Michael Nyman - COPIE NUMÉRIQUE RESTAURÉE.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

MEURTRE DANS UN JARDIN ANGLAISC’est le film qui fit découvrir Peter Greenaway, le plus accessible certainement de son œuvre, le plus ludique – il joue avec nous, nous jouons avec lui –, le plus excitant, celui qui procure le plus de plaisir… Avec la musique de Michael Nyman, directement inspirée de Purcell, que vous allez tous reconnaître…

Monsieur Neville est ambitieux. Ambition contrariée par son insolence et son indolence naturelles. En cet été de 1694, il est en villégiature chez Monsieur Herbert, à Compton Anstey, dans le verdoyant Wilshire. Pressé par Madame Herbert, Neville signe avec elle un curieux contrat : pour le prix de douze dessins de la propriété, il aura l’entière liberté d’user de la plus intime hospitalité de son hôtesse.
Par d’adroites manœuvres et un élégant chantage, on se servira de son opportunisme et de sa paradoxale naïveté pour le plonger jusqu’au cou, et à son insu, dans une ténébreuse affaire, où le crime d’adultère fera figure d’insignifiante broutille…
Des crimes, il y en a dans le film, mais pas toujours ceux que l’on croit, ou ceux auxquels on s’attend. Dérouté, surpris, constamment intrigué, le spectateur tente de trouver des réponses à ces énigmes, à ces mystères qui peuplent ce superbe jardin anglais. Et plus il croit avancer vers la solution, plus il s’en éloigne. Fin ouverte, questions sans réponses, toute la magie du film réside dans cette brume, ce flou si étranges et fascinants.

Mais le film n’est pas qu’une intrigue « policière » ; c’est aussi un fruit vénéneux, où la perversité se taille la part du lion. L’art et le sexe y font bon ménage, tout comme le jeu du pouvoir. Un délice, d’une élégance et d’une ironie délectables…