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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

La Ménardière : un habitat partagé en construction…
À Bérat, à mi-chemin entre l’Ariège et Toulouse, la Ménardière est un beau domaine aux multiples possibilités. Acquis en 2019 par une douzaine de personnes au bord de la retraite qui refusaient le destin peu folichon, que nos sociétés réservent à leurs vieux : ni solution privée au coût e...

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THE WASTETOWN

Écrit et réalisé par Ahmad BAHRAMI - Iran 2021 1h30 VOSTF - avec Baran Kosari, Ali Bagheri, Babak Karimi, Behzad Dorani...

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

THE WASTETOWNOnce upon a time in the Waste… Bien évidemment The Wastetown, deuxième volet après The Wasteland d’une trilogie imaginée par Ahmad Bahrami, n’est pas un western. L’auteur revendique l’héritage de Kiarostami ou Béla Tarr plus que celui de Don Siegel ou Howard Hawks… et ça se voit à l’écran. Pourtant l’importance accordée aux décors, la caractérisation des différents personnages et la trame narrative renvoient au western. Et puis il y a ce chien qui aboie comme un coyote, ce pistolet…

Bemani, la trentaine, longe le grillage d’une casse automobile. En liberté provisoire, elle vient de passer 10 ans en prison. Suspectée du meurtre de son mari, elle a échappé de peu, faute de preuves, à la peine de mort. Si elle est venue dans ce trou perdu, c’est pour chercher des réponses auprès de son beau-frère Ebi qui travaille dans la casse : en prison, elle a donné naissance à un fils, qui lui a été retiré de force lorsqu’il avait deux ans et placé dans la famille de son mari. Depuis elle n’a aucune nouvelle de lui. Ebi, d’abord réticent à lui parler, confie qu’il a vendu l’enfant à une riche famille, sans lui donner plus de détails. Déterminée à découvrir toute la vérité et à retrouver la trace de son fils, Bemani se met à interroger les autres employés de la casse. Femme dans un monde d’hommes, elle est censée, en échange d’informations, se rabaisser aux désirs de chacun. Mais Bemani ne l’entend pas de cette oreille et elle va le faire savoir.

Porté par deux grands comédiens, Baran Kosari dans le rôle de Bemani et Ali Bagheri (déjà présent dans The Wasteland) dans celui d’Ebi, le film interroge la place de la femme dans la société irannienne, se faisant ainsi l’écho du très actif mouvement social « Femme Vie Liberté ! » regroupant des militantes de tout le pays qui ont décidé d’écrire leurs histoires au présent.