La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...
LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...
Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ?
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...
La Ménardière : un habitat partagé en construction…
À Bérat, à mi-chemin entre l’Ariège et Toulouse, la Ménardière est un beau domaine aux multiples possibilités. Acquis en 2019 par une douzaine de personnes au bord de la retraite qui refusaient le destin peu folichon, que nos sociétés réservent à leurs vieux : ni solution privée au coût e...
Écrit et réalisé par Maya DREIFUSS - Israël 2024 1h48 VOSTF - avec Tali Sharon, Idan Amedi, Sara Von Schwarze, Igal Naor... GRAND PRIX – REIMS POLAR 2024.
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
Ce n’est pas du tout un hasard si Highway 65 vous est présenté juste à côté de Santosh. Deux films, l’un indien, l’autre israélien, qui appartiennent à ces « cinémas du monde » qui ouvrent nos regards à des pays et des sociétés bien loin des nôtres. Deux films qui relèvent du genre polar. Deux polars réalisés par une femme. Deux polars dont le personnage central, le flic, est une femme, dont la victime à l’origine de l’enquête est une femme, dont l’intrigue est plus généralement centrée sur la place faite aux femmes dans leur pays respectif. Cette place, dans les deux cas, n’est guère enviable, mais les deux héroïnes, à leur place et avec leurs armes, se (dé) battent pour que ça change…
Daphna, enquêtrice chevronnée, a été mutée il y a quelques mois de Tel Aviv à Afula, une petite ville située en Territoires palestiniens, entre Jénine et Nazareth. Autant dire que ce n’était pas une promotion… Depuis son arrivée, Daphna est cantonnée aux affaires courantes, voire triviales – la criminalité à Afula n’est pas flamboyante. En plus, la nouvelle venue n’est guère populaire : célibataire, sans enfant, pas causante, fringuée au plus pratique. Elle ne cherche pas à séduire, elle y réussit parfaitement.
Jusqu’au jour où ses supérieurs lui confient la mission de retrouver la propriétaire d’un téléphone portable retrouvé au milieu de nulle part : elle s’appelle Orly, elle a disparu et apparemment personne ne s’en inquiète. Très vite, Daphna apprend que la jeune femme, ancienne reine de beauté, était liée aux Golan, une puissante famille du coin, menée de main de fer par Nissim, le père évidemment, entrepreneur proche du pouvoir, à la tête de chantiers stratégiques.
Et plus Daphna se rapproche d’Orly, ou plutôt des traces qu’elle a laissées, plus l’ambiance devient oppressante, plus la violence masculine, à la fois chez les Golan et chez ses collègues flics, devient pesante…