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30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de ...

Stop Bolloré ! L'appel du collectif
Le collectif Stop Bolloré a vu le jour en décembre 2021 et rassemble des membres et des organisations de la société civile qui s’inquiètent de la concentration des médias et de l’édition en France et des dangers que cela représente pour la démocratie. Le projet du collectif, qui est poli...

Quiz des "trente dernières secondes" du n°101 au n°117
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°101 au n°117   Samedi 17 avril Hier, fin N° 101. Juliette Binoche, 30 ans plus tard, et magnifique, dans un autre de ses plus beaux rôles. La musique, c’est le célébrissime Canon en ré majeur de Johann Pa...

Quiz des "trente dernières secondes" du n°51 au n°100
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°51 au N°100 //////////////////////////////////////// Vendredi 26 février  Hier, fin N° 51. Saisissante. Tout comme l’est la séquence d’ouverture du film, qui montre la jungle s’enflammer sous les bombes a...

L'AMOUR DEBOUT

Écrit et réalisé par Michaël DACHEUX - France 2018 1h25mn - avec Paul Delbreil, Adèle Csech, Samuel Fasse, Jean-Christophe Marti, Thibaut Destouches, Shirley Mirande, Pascal Cervo, Françoise Lebrun...

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

L'AMOUR DEBOUTCette histoire pourrait se dérouler dans un roman de Balzac. Cette fois, les Illusions perdues sont celles de Martin et Léa, deux jeunes provinciaux qui viennent de se séparer et qui montent à Paris pour se trouver une place. Mais comment se reconstruire après l'échec du premier amour ? Et que signifie entrer de plain-pied dans le monde adulte ? A l'intérieur de soi, il y a aussi un être mystérieux que l'on ne connaît pas.
Martin et Léa ne sont pas des héros modernes. Il y a en eux quelque chose de romantique, qui résiste à l'air du temps, à son obsession de réussite et d'efficacité. Ce sont des êtres sensibles, doux et délicats, qui avancent à leur rythme. Ils aiment parler de films, de livres, de musique ; l'art est un espace de liberté ; certaines œuvres sont pour eux des rencontres essentielles, qui ont le pouvoir de les aider à se comprendre, à mûrir.
Il est aussi question de courage. Celui de faire son « saut dans l'existence », d'accepter les désirs enfouis, d'être sincère avec soi-même. Pour Martin, il s'agit entre autres de faire son premier film, de se lancer dans une vie de création. Une vie exaltante, mais éprouvante aussi. Comme dirait Jérôme, son ami, « avoir la gnaque tous les matins, ça ne va pas forcément de soi. »
Pour filmer ces jeunes gens, il fallait une mise en scène à leur image, élégante, épurée et sans effets appuyés, généreuse avec le spectateur, qui le laisse libre de ses émotions, libre de se laisser porter par la musicalité du film, de s'y retrouver au gré de ses propres souvenirs de jeunesse, comme dans les grands romans d'apprentissage. (les cinéastes de l'ACID)

Ce n’est pas dans n’importe quelle famille du cinéma français que Michaël Dacheux vient mettre ses pas : il s’agit de celle qu’on a coutume d’appeler « La Nouvelle Vague » et, parmi les réalisateurs rattachés à cette famille, l’influence la plus évidente est celle d’Eric Rohmer, en particulier dans sa période des Contes des quatre saisons : dans le jeu des comédiens, dans le récit du film, dans ce parcours initiatique de Léa et de Martin, avec les atermoiements amoureux de ces deux jeunes adultes et les difficultés rencontrées pour trouver leur place dans la société. Ce n’est sans doute pas un hasard, mais plutôt un clin d’œil, si L’Amour debout se déroule justement le temps de quatre saisons ! Toutefois, on ne peut manquer de penser aussi à Jean Eustache, avec la séquence du film où Martin va assister à une projection de La Maman et la putain à la Cinémathèque, une projection en présence de Pierre Lhomme, le directeur de la photographie du film, et de Françoise Lebrun, l’actrice principale… (critique-film.fr)

Projections : Jeudi 31/01 à 17h30, Vendredi 1/02 à 11h, Dimanche 3/02 à 13h45 et Lundi 4/02 à 16h.