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Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de ...
Stop Bolloré ! L'appel du collectif
Le collectif Stop Bolloré a vu le jour en décembre 2021 et rassemble des membres et des organisations de la société civile qui s’inquiètent de la concentration des médias et de l’édition en France et des dangers que cela représente pour la démocratie. Le projet du collectif, qui est poli...
Quiz des "trente dernières secondes" du n°101 au n°117
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°101 au n°117 Samedi 17 avril Hier, fin N° 101. Juliette Binoche, 30 ans plus tard, et magnifique, dans un autre de ses plus beaux rôles. La musique, c’est le célébrissime Canon en ré majeur de Johann Pa...
Quiz des "trente dernières secondes" du n°51 au n°100
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°51 au N°100 //////////////////////////////////////// Vendredi 26 février Hier, fin N° 51. Saisissante. Tout comme l’est la séquence d’ouverture du film, qui montre la jungle s’enflammer sous les bombes a...
Écrit et réalisé par Nadège TREBAL - France 2019 1h51mn - avec Ariel Worthalter, Nadège Trebal, Liv Henneguier, Florence Thomassin...
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
Douze mille, première fiction de la réalisatrice Nadège Trebal, s’engage dans la lignée de ses deux premiers films documentaires (en particulier Casse, programmé naguère chez nous), affichant un réalisme précis dans le portrait qu’elle dresse de la classe prolétarienne. Franck, après avoir perdu sa source de revenu clandestine, quitte son foyer et sa femme, pour ramener à la maison autant que cette dernière gagne en un an : douze mille euros. C’est donc dans une quête monétaire que se lance Franck (Arieh Worthalter, formidable dans la complexité de son rôle), avec sa ruse, sa débrouillardise, mais aussi dans une quête d’un équilibre conjugal, persuadé que son couple ne pourra tenir que s’ils gagnent la même somme d’argent, « pas plus pas moins ». Ce sont là les deux leitmotivs du film : l’argent, partout, qui régit et qui semble être à la fois la cause et la conséquence de tout ce qui lie les hommes, et l’amour, le désir, la question de la fidélité conjugale.
Franck s’essaie tour à tour en ouvrier intérimaire, vendeur de cigarettes, danseur pour ramasser quelques pièces, coursier, puis gardien dans un port. À travers sa progression dans ces usines pleines d’ouvriers au statut précaire, il fait la rencontre d’autres hommes « en galère », des ouvriers qui ont arrêté leurs études et qui font des boulots à peine croyables. Lorsque l’un d’entre eux mime son travail quotidien, Franck, qui comme le film ne cède jamais au pathos facile, le talonne et danse sur ses pas, comme si tout cela n’était qu’un jeu, comme si la danse et l’inventivité permanente étaient l’échappatoire à une vie morne.
C’est peut-être là une des plus belles réussites du film, de montrer sans artifice la réalité de la classe ouvrière précaire tout en filmant des scènes de pillage dans des containers comme des scènes de jeu, de chorégraphie géante, sur la musique planante et envoûtante de Rodophe Burger.
(merci à cameocine.fr)