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30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de ...

Stop Bolloré ! L'appel du collectif
Le collectif Stop Bolloré a vu le jour en décembre 2021 et rassemble des membres et des organisations de la société civile qui s’inquiètent de la concentration des médias et de l’édition en France et des dangers que cela représente pour la démocratie. Le projet du collectif, qui est poli...

Quiz des "trente dernières secondes" du n°101 au n°117
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°101 au n°117   Samedi 17 avril Hier, fin N° 101. Juliette Binoche, 30 ans plus tard, et magnifique, dans un autre de ses plus beaux rôles. La musique, c’est le célébrissime Canon en ré majeur de Johann Pa...

Quiz des "trente dernières secondes" du n°51 au n°100
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°51 au N°100 //////////////////////////////////////// Vendredi 26 février  Hier, fin N° 51. Saisissante. Tout comme l’est la séquence d’ouverture du film, qui montre la jungle s’enflammer sous les bombes a...

LA NUIT AVANCE

(La Noche avanza) Roberto Gavaldón - Mexique 1951 1h25mn VOSTF - avec Pedro Armendariz, Anita Blanchi, Rebecca Iturbide, Eva Martino... Scénario de Jesus Cardenas, Roberto Gavaldón et José Revueltas, d’après un récit de Luis Spota.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

LA NUIT AVANCELa Nuit avance suit donc le parcours de Marcos Arizmendi, un joueur de Jaï-alaï (pelote basque) moralement répréhensible, qui traite son entourage, et surtout les femmes qui l’adorent, avec mépris. Lorsqu’il refuse les avances d’un maître-chanteur qui voudrait le faire peser sur l’issue d’un match important, il entre dans une spirale vertigineuse de débauche et de délinquance.
Ici, Gavaldón explore la désillusion sociale, la violence et le meurtre, sur fond de nuit sans fin, au cœur de Mexico, où l’édifice du Jaï-alai trône, comme par ironie, auprès du « Monument de la Révolution », relique d’une autre époque, dont les idéaux n’ont pas leur place dans les bas-fonds sordides, où les hommes sont prêts à tout pour l’avancement de leurs intérêts.
Le personnage est le miroir grossissant de la corruption morale qui gangrène la ville de Mexico, pareille à d’autres capitales du monde, décors des meilleurs films noirs.
Cet univers dépravé est rendu dans des tons expressionnistes par un directeur de la photographie émigré des États-Unis, Jack Draper, de manière à représenter un contexte socio-économique dans lequel l’illusion du progrès ne fait que masquer la corruption et la misère florissantes (Los Olvidados de Buñuel sortira l’année suivante). (Chloë Roddick, cinémathèque française)