SÉANCES BÉBÉS
Les séances “bébé” sont des séances où les parents peuvent venir avec leur nouveaux nés. Et déguster un film pendant qu’ils roupillent dans leurs bras. Les séances sont évidemment ouvertes à tous les spectateurs, il suffit de savoir qu’il peut arriver qu’un bébé fasse du bruit en suçant son pou...
30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de la...
À LA VIE À LA MORT
Quelle joie de se retrouver sous les étoiles hier à Berat, en Haute-Garonne!Expo, rencontre et ciné avec Nevada. Quel bonheur.Déjà 200 personnes pour les prémisses d’un nouveau lieu vivant et pluridisciplinaire co animé par les habitants. Ce sont les premières festivités de l’été d’Utopia et du ...
Si la ville indienne d’Agra, qui donne son titre au film, est mondialement célèbre pour le Taj Mahal, elle est aussi localement bien connue pour abriter le plus grand hôpital psychiatrique du pays ! Et c’est dans un véritable cauchemar humain, familial et urbain que le cinéaste propulse le spectateur avec ce film coup de poing, aussi secouant qu’audacieux. À 24 ans, Guru (Mohit Agarwal, étonnant) est en pleine crise, comme un animal en cage. Entre angoisses et frustrations, il tente de se proje... (lire la suite)
Il y a déjà plus d'un an, le réalisateur Pierre Westelynck était venu nous présenter la toute première version de son film. Depuis, Artistes de la vie a roulé sa bosse, s'est même métamorphosé, et le voilà tout neuf sur nos écrans ! Durant 10 ans, l’association « On passe à l’acte » a interviewé plus de 450 porteurs de projets positifs et a diffusé leurs témoignages sur son site internet. Alimentation, santé, éducation, habitat, démocratie, agriculture, économie, culture, transport, énergie ou ... (lire la suite)
Avec son film Béhémoth, le dragon noir, le cinéaste Zhao Liang nous plonge en plein cœur de l’économie minière de Mongolie intérieure, région autonome du Nord de la Chine. Béhémoth, bête mythique et toute puissante prend ici la forme d’un dragon noir, allégorie d’une économie à la logique destructrice. Comme dans ses précédents films tels que Crime et Châtiment (2007) et Paper Airplane (2001), c’est la confrontation entre les petits rouages de l’économie chinoise et son mécanisme qui motivent Zh... (lire la suite)
Dans Bleu Palebourg, Jean-Denis Bonan se plie à un exercice difficile, celui de mettre en image un texte poétique et introspectif, adaptation d’un court essai de l’allemand Andréas Becker, Ulla et l’effacement. L’écrivain y tient le rôle principal, il énonce en voix off ce texte déchirant, évocation douloureuse de l’histoire intime mêlée à la grande histoire. Il raconte la tragique existence de sa mère, Ulla, née en 1939 en Allemagne, emportée à 46 ans d’une cirrhose. Traumatisée à vie par son e... (lire la suite)
Chien de la casse est un film très ancré géographiquement. Ça se passe dans un petit village de l’Hérault. Un village de pierre avec son église romane et sa petite place pas loin. Plutôt joli, ce village, perché dans sa garrigue, mais franchement ce n’est pas qu’il soit joli qui nous intéresse ici. On y suit des loulous en jogging baskets qui zonent, pas moins qu’en banlieue : sur le banc de la petite place, le jour comme la nuit, les conversations, les joints, la bière, les blagues et l’ennui. ... (lire la suite)
On n’en est toujours pas revenu. Une petite heure et quart, soixante-dix sept minutes tout juste et neuf saynètes, neuf bêtes situations de la vie presque quotidienne à Téhéran, filmées dans un dispositif d’une simplicité quasi-biblique – dans le plus simple appareil cinématographique. Pas un mouvement superflu, pas un effet pour détourner l’attention, que du simple, du concret, du frontal. On pourrait craindre de s’ennuyer, de doucement somnoler… et BAM ! On ressort de là stupéfait, bouche-bée,... (lire la suite)
En 1902, dans la taïga de l’Oussouri, non loin de la frontière entre la Russie et la Chine, le capitaine Vladimir Arseniev effectue, avec quelques hommes, des relevés topographiques. Il rencontre un vieux chasseur solitaire, Dersou Ouzala, qui va leur servir de guide. Une profonde amitié naît entre les deux hommes, mais, la mission géographique terminée, c’est la séparation, douloureuse, et Dersou retourne seul dans la taïga, son univers. Cinq années plus tard, Arseniev organise une nouvelle exp... (lire la suite)
Disons le tout net : en ces temps de politiquement correct, apprendre que ce film a failli avoir pour titre – traduction à la bonne franquette – « Gouines en goguette » (« Drive away dykes ») ne peut que lui apporter un a priori positif. Le titre a été adouci par les distributeurs mais Drive away dolls n’en est pas moins jubilatoire et contient les ingrédients imparables d’un bon vieux film des Coen, avec les gimmicks qui les ont rendus célèbres depuis 40 ans, dans une veine qui va de Arizona ju... (lire la suite)
Voilà un excellent antidote à la déprime ! Du grand et beau cinéma populaire, « feel good » comme on anglicise, dont on ressort la tête haute. Si le titre chante bien mieux dans sa langue originelle, C’è ancora domani, il n’en reste pas moins énigmatique. Il gardera son réjouissant mystère jusqu’à la dernière minute d’un récit qui passe d’une affaire particulière à un pamphlet parodique à la portée universelle. En Italie, le public ne s’y est pas trompé : le film fait un triomphe avec 6 millions... (lire la suite)
Coup de maître que ce premier film déjà primé dans huit festivals différents ! Mouna Hawa, qui interprète le rôle principal, sacrée meilleure actrice à quatre reprises ! Il est indéniable qu’elle crève l’écran dans le rôle de Nawal, jeune veuve aux abois prise dans une descente aux enfers vertigineuse dans un pays où « perdre son homme » est pour certaines synonyme de « perdre sa vie », en tout cas beaucoup de droits. N’en déplaise à la Grande Simone, parfois naître femme ne permet pas de deveni... (lire la suite)
Accumulant les abus d’un ex-copain pervers narcissique et d’une supérieure condescendante, une jeune mère élevant seule son enfant et travaillant pour Loto-Gold est envoyée au fin fond de nulle part pour interviewer un étrange ermite. L’intransigeant nouveau millionnaire sera celui qui la poussera finalement à bout de manière spectaculaire. Le titre ne ment pas. Dans Jour de merde, tout va mal. Cette proposition rafraîchissante de Kevin T. Landry, infusée à l’humour noir, a sans aucun doute sa ... (lire la suite)
Un petit mensonge de rien du tout. Solution de facilité pour se sortir d’une situation, d’un malaise parce que la vérité est trop gênante, trop difficile à assumer. Ces petits mensonges du quotidien, parfaitement anodins et qui ne blessent personne… C’est sans doute ce que le jeune Abel pense en rentrant chez lui après avoir raté son oral d’histoire du baccalauréat, quand son père lui demande comment ça s’est passé. Fraction de seconde d’hésitation… puis le mensonge. Pas méchant, juste celui qui... (lire la suite)
Après le succès du Petit hérisson dans la brume, un nouveau programme somptueux et envoûtant en papier découpé et en rotoscopie, par deux maîtres de l’animation soviétique. De la taïga à la jungle, deux magnifiques incarnations de la force de l’amitié face à l’adversité. LA RENARDE ET LE LIÈVRE (Youri NORSTEIN 1973) A l’arrivée du printemps, la renarde jette le lièvre hors de chez lui et s’installe dans sa maison. Triste et impuissant, le lièvre s’en va pleurer dans la forêt. Tour à tour, le... (lire la suite)
Une plage paradisiaque de Grèce en pleine saison touristique : les uns bronzent avec indolence, les autres se baignent, lisent ou discutent, pendant que les enfants jouent et chahutent. Les vacances, en somme ! Pourtant, dans ce parfait décor de légèreté estivale, Jacqueline, jeune femme noire étrangement vêtue pour l’endroit, traverse la plage sans regarder personne, l’air triste et hagard, perdue dans ses pensées. Jacqueline vit dans une grotte qu’elle regagne à la nuit tombée, errant comme u... (lire la suite)
Après l’exécution d’une tueuse en série de prostituées, des meurtres similaires se produisent à nouveau. La police traque une mystérieuse jeune femme que la presse a nommée « la Sadique de Pigalle ». Une longue course-poursuite s’engage dans une capitale noirâtre où semble encore planer l’ombre de Fantômas. Tourné à Paris pendant les événements de mai 68, ce film féroce est l’OVNI cinématographique qui a permis de redécouvrir l’œuvre de Bonan. L’esprit de révolte de son époque est profondément a... (lire la suite)
C’est le croisement de deux œuvres magistrales, dantesques, une performance cinématographique hors du commun. D’un côté, un monument de la littérature, les 1000 pages de la fresque naturaliste Les Paysans, du romancier polonais Wladyslaw Reymont, Prix Nobel de littérature en1924. Un portrait de la Pologne rurale de la fin du XIXe siècle, pendant slave des œuvres de Zola, Dickens ou Thomas Hardy, alors que l’Europe était en pleine transformation, à l’aune de la Révolution industrielle. De l’autre... (lire la suite)
« Libérez le potentiel des enfants, et vous transformerez le monde avec lui. » Maria Montessori Si nous connaissons le nom de Maria Montessori et l’inestimable apport de son travail dans le domaine de l’éducation – bien des pédagogues s’en sont inspirés –, nous en savons finalement assez peu sur les origines de sa « méthode ». Quand on pense à elle, c’est souvent l’image un peu sévère d’une femme d’âge mûr à la chevelure blanche relevée en chignon qui apparaît, pas celle de la femme de trente... (lire la suite)
C’est l’histoire d’un engrenage… Tout commence avec une série de vols dans la salle des professeurs d’un collège en Allemagne. On commence d’abord par accuser les élèves, leur mettant la pression, les incitant à se dénoncer les uns les autres, tout cela renforçant une ambiance pesante, propice au harcèlement scolaire. L’histoire est recentrée sur Carla Nowak, une enseignante qui voit l’inconfort que cette enquête peut procurer à ses élèves, d’autant plus lorsqu’on entend les représentants du co... (lire la suite)
Geum-ja, une belle jeune fille qui fait tourner toutes les têtes sur son passage, devient un personnage public lorsqu’elle est accusée à seulement 19 ans de l’enlèvement et du meurtre d’un petit garçon de 5 ans. Attribué à une si jeune et jolie femme, ce crime atroce obsède les médias. Le choc est terrible lorsque Geum-ja passe aux aveux et est condamnée à une longue peine de prison. 13 ans passent, au cours desquels la jeune femme se révèle une détenue modèle et travailleuse, se voyant même att... (lire la suite)
Henry VIII, qui règne sur l’Angleterre (et l’Irlande) de 1509 à 1547, a tout de Barbe-Bleue (et il est bien possible après tout qu’il ait inspiré le conte horrifique de Charles Perrault). « Divorced, beheaded, died. Divorced, beheaded, survived ! » La petite comptine bien connue des écoliers d’outre-Manche – et qui leur permet de mémoriser le destin plus ou moins tragique de chacune de ses six épouses – fait tout de même froid dans le dos. Dans l’ordre : Catherine d’Aragon, Anne Boleyn, Jeanne S... (lire la suite)
Nous avons terminé 2023 avec un garçon et un héron… nous commencerons 2024 avec un garçon et un certain Kensuké et bonne nouvelle : une fois encore, le voyage tiendra ses promesses pour devenir inoubliable. Fidèle adaptation du roman jeunesse étudié par de nombreux élèves de primaire et collège, Le Royaume de Kensuké est une œuvre touchante et captivante qui mêle récit d’aventures, quête initiatique et fable écologique, offrant ainsi de nombreuses pistes d' exploration pédagogique. Visuellement,... (lire la suite)
Après la mirifique incursion d’Alice au pays des Merveilles, après le voyage ébouriffant de Chihiro, on prend les paris que la plongée de la petite Shenxiu dans le Royaume des Abysses vous laissera béats d’admiration, sans voix, subjugués devant ce spectacle de formes et de couleurs encore jamais vu au ciné. Tout commence par une nuit de tempête, lors d’une croisière. Shenxiu, mal aimée au sein d’une famille recomposée, croit entendre la voix de sa mère qu’elle n’a plus vue depuis des années. El... (lire la suite)
Une jeune fille perdue entre au service d’un couple de marginaux aux mœurs incompréhensibles. Madame ne souhaite porter que sa robe de mariée et monsieur observe les araignées dont il asperge les toiles de peinture. Ils vivent dans un terrain broussailleux, dans une demeure envahie de cartons et se tiennent prêts à partir sans aucune idée de leur destination. Un inspecteur tente d’y comprendre ce qu’il peut et Dieu est en promenade autour de la propriété. Une chose est sûre, il y a quelque chose... (lire la suite)
Voilà un film résolument hors normes, tant par sa durée (3h10 mais vous ne les verrez pas passer) que par le croisement des genres qu’il met en œuvre avec brio : tour à tour comédie sociale satirique à l’italienne, polar décalé avec un petit goût Frères Coen, western contemporain au cœur des étendues sauvages argentines… Il se trouve par ailleurs qu’il tombe à point nommé vu le contexte politique en Argentine : alors que, dans un moment de grand égarement, les Argentins ont tout récemment élu un... (lire la suite)
Il y a comme ça des petites pépites, découvertes au hasard des chemins, que nous sommes particulièrement heureux de vous faire découvrir, de ces films qui vous font passer du rire aux larmes, qui vous laissent le cœur léger, empli de joie et de bonne humeur. Love never ends est de ceux-là, ce pourrait même être le feel good movie par excellence ! Chang Weijie, employé de zoo aujourd’hui à la retraite et veuf depuis dix ans, solitaire et au caractère bien trempé (comme ses T-shirts nous le pré... (lire la suite)
Film d’époque, film en costumes, film historique, Madame de Sévigné se libère dès les premières images des clichés associés au genre et trouve dans le passé une modernité inattendue qui éclaire le présent sans lui donner de leçons. Vêtues de longues chemises blanches, Marie et sa fille Françoise, complices et joyeuses, marchent dans l’eau d’une petite rivière : la scène est baignée d’une douce lumière qui respire la tendresse et l’innocence d’un moment de détente privilégié dans une nature in... (lire la suite)
Suite à la mort de leur père, tué par un seau d’eau glacée, Alain, professeur de taekwondo ayant perdu son emploi, et Léo Louis, risk manager névrosé, prennent l’auto pour se rendre à Niagara Falls, où leur paternel résidait. En chemin, ils tombent sur plusieurs personnages au destin absurde avant de retrouver leur frère aîné Victor Hugo. Que ce soit sous forme de comédie, de drame ou de récit initiatique, les retrouvailles familiales suite à la mort d’un proche parent ont été traitées de long ... (lire la suite)
« Un film beau comme un songe et cruel comme une fable, sur la guerre entre l’armée coloniale portugaise et le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), qui mena, en 1974, à l’indépendance du pays. Soit les racines d’une désillusion collective, incarnée par un personnage insaisissable. Son prénom ? Nome, qui signifie en créole « homonyme ». Autrement dit, un homme qui pourrait porter le nom de tous les autres, adopter tous les points de vue et se couler dans toutes ... (lire la suite)
Nouvelle perle noire d’un cinéma coréen en plein boum, « Old boy » ne sort pas de nulle part et ne va surprendre que nos spectateurs distraits ou jusque là réfractaires aux charmes secouants de ce cinéma extrême oriental qui est pour nous un des plus passionnants de la planète. C’est le deuxième volet d’un triptyque sur la vengeance, initié par Park Chan-wook avec « Sympathy for Mr vengeance », que nous avons programmé l’an dernier. L’univers est le même : sombre, torturé, baroque, sans concessi... (lire la suite)
Durant cette séance vous aurez l’occasion de découvrir un cinéma que vous ne verrez certainement pas en salle ou sur les plateformes de streaming, par-delà le cliché d’un cinéma ennuyeux à mourir en noir et blanc, ici l’objectif est de vous montrer 4 films tous plus uniques les uns que les autres, avec des techniques profondément différentes et des durées assez courtes. Ces films seront aussi accompagnés d’une présentation par Vincent Deville, professeur des universités spécialiste de cinéma d’a... (lire la suite)
Un ancien poilu de la première guerre mondiale, surnommé le Poète (Yann Karaquillo), raconte l’horreur des batailles. Ses compagnons sont des fracassés de la guerre, on les nomme : le Marin, le Boucher, le Tambour, le Danseur… Mais parmi eux c’est de Pitijean (Denis Lavant) dont le poète se sent le plus proche. Le récit est construit sur les liens qui unissent ses hommes cassés, brûlés, rafistolés qui ne pourront plus réintégrer le monde. Pour faire vivre son film et ses personnages, Bonan réuni... (lire la suite)
Rêver du Japon. Rêver de se perdre au Japon. Rêver de s’endormir quelque part au Japon. N’importe où puisqu’il y aura forcément au réveil quelqu’un qui parlera japonais… Cela simplement suffira à combler ce désir ardent de Japon. Elise Girard possède, comme toutes celles et ceux qui ont eu un jour la chance de faire le voyage, cette trace en elle, laissée après un bref séjour où elle présenta son premier film, Belleville Tokyo, au public nippon. Son film est donc très librement inspiré de son hi... (lire la suite)
Nous ne sommes pas forcément des grands amateurs de films d’épouvante, trop souvent inscrits dans la surenchère scénaristique, accompagnée de moult effets visuels et sonores tonitruants. Mais force est de constater que Sleep est d’une efficacité redoutable. Définitivement fantastique et pas du tout horrifique, le film distille un suspens savamment dosé qui fait passer le spectateur de l’effroi au rire en un clin d’œil. Nous sommes évidemment aux abois comme devant tout bon film de ce genre qui s... (lire la suite)
« Mes racines sont ancrées au Sud-est de l’Estonie, dans les cultures spécifiques des régions de Võromaa et Setomaa, où les femmes accouchaient dans les saunas à fumée, elles y lavaient les morts, elles y amorçaient des guérisons. Ma grand-mère, originaire de la ville de Võru, était comme ma mère. Elle m’a transmis tout cet héritage, les chants, les savoirs, et le pouvoir du sauna à fumée. J’ai grandi en apprenant qu’il existe ici-bas un lieu où toutes nos émotions, toutes nos expériences peuven... (lire la suite)
Jeune sourd-muet, Ryu est prêt à tout pour sauver sa sœur qui a désespérément besoin d’un rein. Il aimerait bien l’aider mais pas de chance : il n’est pas un donneur compatible. Il ne lui reste alors qu’une seule solution : faire don d’un rein à des trafiquants d’organes qui, moyennant un petit raccord financier, lui fourniront un rein tout neuf pour sa frangine. Mais voilà, Ryu est naïf, Ryu se fait arnaquer dans les grandes largeurs : sans rein (ni le sien, ni celui pour sa sœur), sans plus d’... (lire la suite)
The Sweet East est une comédie satirique, un voyage rocambolesque, une plongée fulgurante et au réalisme aléatoire dans l’Amérique de Trump et Biden. Un road-movie naviguant entre naturalisme et rêveries, une relecture contemporaine du périple d’Alice de Lewis Carroll, à la narration savamment (et joyeusement) déconstruite, comme sous hallucinogènes – « Mange-moi », disait déjà le gâteau à la petite fille du conte, avant de distordre sa réalité. Notre Alice, c’est ici Lillian, timide certes, mai... (lire la suite)
Une île et une nuit est un film de fiction réalisé collectivement au cours des deux dernières années par les habitant·es et usagèr·es du Quartier Libre des Lentillères, lieu autogéré s’étendant sur les dernières terres maraîchères de la ville de Dijon. Ces 8 hectares ont été occupés et remis en culture depuis 13 ans, en résistance à un projet d’« écocité » en béton qui les menace encore aujourd’hui. Au milieu de la ville, ces espaces en friche et ces maisons abandonnées se sont transformées en ... (lire la suite)
Ça commence comme une tragédie grecque : quelqu’un est tué, dans un acte où se côtoient la beauté et le sang. Étonnamment un chœur y fait écho. Puis flash-back pour retrouver dix ans plus tôt les protagonistes du drame : une caméra aérienne survole les rives des faubourgs de Dakar, au large de laquelle sont amarrées les célèbres pirogues bigarrées, image de carte postale mais aussi symbole de milliers d’espoirs noyés au fond de l’océan, autant de jeunes qui ont espéré l’Europe et qui pour beauco... (lire la suite)