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YULI

Iciar BOLLAIN - Espagne/Cuba 2018 1h50mn VOSTF - avec Carlos Acosta, Santiago Alfonso, Keyvin Martinez... Scénario de Paul Laverty.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

YULIYuli c'est l'histoire d'un gamin des quartiers pauvres de La Havane qui rêve de devenir footballeur. Il en a le talent, un jeu de jambes aérien, un sens inné du rythme, et ce petit grain d'énergie indomptable qui lui donne quelque chose en plus, la fougue de l'enfance mêlée à l'intime conviction que son destin se joue ailleurs. Mais le père du jeune Carlos a très vite conscience que son fils n'est pas fait pour les dribbles ni les tirs au but mais bien pour la danse, celle que le gamin exécute en cachette sur des scène improvisées de rue, à la manière de joutes où les danseurs s'affrontent comme sur un ring, donnant le meilleur d'eux-même pour être désignés vainqueur par le public.
Contraint de présenter malgré lui le concours d'entrée de la prestigieuse Ecole Nationale cubaine de ballet, Carlos subjugue le jury par la grâce et la vitalité de ses pas, mais surtout par l'aisance et la spontanéité avec lesquels il les exécute, comme si danser était pour lui une seconde nature. Admis haut la main, il va apprendre l'art du ballet, mais aussi l'exigence et la rigueur, qualités qu'il ne maîtrise pas vraiment, lui le gamin impétueux plus à l'aise avec les règles de la rue. Mais ce sera surtout la séparation d'avec son foyer qui lui sera douloureuse : quitter père, mère et fratrie restera dans le cœur Carlos un déchirement, comme une blessure qu'il portera toute sa vie durant, même quand le monde entier acclamera la beauté de son corps dansant.
Car son père avait raison : Carlos atteindra les sommets, ceux de son pays, d'abord, mais pas seulement. Il va devenir l'un des meilleurs danseurs de sa génération, puis sera admis au sein du prestigieux ballet de Londres dont il deviendra l'étoile montante, brisant les tabous en étant le premier danseur noir à jouer Roméo. Il forgera à Londres pendant 17 années, loin de la douceur tropicale de son Cuba natal, une brillante carrière, mais gardera toujours en tête le projet de revenir sur les terres de ses ancêtres pour exprimer pleinement son art, comme un juste retour à ce pays qui lui aura tant donné.
Mêlant des allers-retours entre le temps présent et le passé, Yuli est le portrait d'une étoile comme le monde de la danse n'en offre que quelques-unes par génération. La singularité du film, et ce qui en fait bien plus qu'un simple biopic, tient aussi dans la présence à l'écran de Carlos Acosta lui-même, qui interprète ainsi son propre rôle quand, adulte n'ayant plus rien à prouver au monde, Yuli revient à La Havane pour fonder sa propre troupe et créer des chorégraphies plus personnelles qui racontent aussi sa vie et l'histoire de son pays.

Avec sur cette gazette le film Noureev racontant un autre destin extraordinaire de danseur et la présentation du ballet « Roméo et Juliet » du même Royal Ballet de Londres, c'est ici l'occasion d'un triptyque aussi cinématographique que dansant.