TOULOUSE Borderouge et TOURNEFEUILLE

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Les vidéos du Toulouse Hacker Space Factory (THSF) à revoir sur TV Bruits
Le Toulouse Hacker Space Factory (THSF) explore depuis 2010 les espaces de dérivation de l’emprise des technologies sur nos vies, en particulier celles en mutation du monde numériques et cybernétique. Les vidéos des interventions sont disponibles sur le site de TV Bruits https://tvbruits.org/spi...

FMR a fêté ses 40 ans à Borderouge
Le temps passe et FMR a 40 ans déjà. La radio toulousaine avait fêté cela au Bikini le 27 novembre 2021 avec une grande soirée de concerts. Le Bikini et FMR s’est aussi une belle et tumultueuse histoire que nous racontent Hervé Sansonetto et Pierre Rogalle dans un documentaire réalisé par TV Bru...

30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de ...

Install-party samedi 18 juin à Tournefeuille
Vous voulez déconfiner durablement vos ordinateurs ? Envie de découvrir une informatique libre, éthique et accessible ? Vous vous sentez une affection naissante pour les gnous et les pinguins ? L’association Toulibre vous propose de venir découvrir les Logiciels Libres, et comme le premier pas v...

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SOLE

Carlo SIRONI - Italie / Pologne 2019 1h40mn VOSTF - avec Sandra Drzymaleska, Claudio Segaluscio, Barbara Ronchi, Bruno Buzzi... Scénario de Carlo Sironi, Giulia Moriggi et Antonio Manca. Prix Jean Renoir des Lycéens - Antigone d’or – Festival Méditerranéen de Montpellier.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

SOLEIl était une fois… la rencontre de deux solitudes, de deux vies tristes comme un jour de crachin. Même pas une vraie pluie, mais pas le soleil, juste l’horizon bouché d’une jeunesse sans perspectives, sans rêves d’avenir, sans désirs de grand large…
Ermanno parle peu et erre comme un étranger dans cette ville où pourtant il est né. Orphelin, la seule famille qui lui reste est un oncle qui ne s’intéresse à lui que lorsque ça l’arrange. À part un ou deux vagues copains, la seule compagnie qui semble lui être nécessaire est celle des machines à sous auxquelles il se confronte chaque jour, hypnotiques et parfois vaguement généreuses… La femme de son oncle est en mal d’enfant, mais la loi italienne est hostile à la procréation pour autrui, il faut donc tricher un peu : ce neveu fauché, qui traîne sans but, est tout indiqué pour leur rendre, pour pas trop cher, le service de reconnaître le bébé d’une fille qui ne veut pas du sien… faire le lien jusqu’à l’adoption finale, ça ne sort pas de la famille…

Lorsque Léna arrive, par on ne sait trop quelle filière, de sa Pologne natale, Ermanno est donc mandaté, moyennant finances, pour prendre soin d’elle jusqu’à ce qu’elle accouche et un peu au-delà car l’administration se méfie.
Léna est plutôt jolie, très Polonaise, d’une belle santé, n’a guère plus de vingt ans et compte sur ce passage par l’Italie, finançant son voyage vers un monde qu’elle espère meilleur avec le bébé qui lui arrondit le ventre comme passeport pour une nouvelle vie.
Tout aussi taiseuse, tout aussi indifférente à ce garçon indifférent qu’à une ville qui ne lui semble pas spécialement accueillante, elle se laisse conduire dans un appartement qu’elle ne connaît pas, résignée à attendre que les choses se passent… Ils vont devoir pendant quelques semaines faire semblant d’être un couple, répondre aux questions soupçonneuses de l’administration, se soumettre aux examens habituels : l’enfant va bien, l’échographie annonce une fille, mais Lena regarde ailleurs… La tante d’Ermanno et son mari jubilent à la perspective de l’arrivée imminente de ce bébé avidement désiré… par la tante surtout ! Ils s’extasient sur le petit cœur qui bat sous leurs yeux. Ermanno lui, regarde à la dérobée… Mais les choses ne vont pas tout à fait se passer comme prévu et lorsque Lena stresse parce que le bébé ne bouge plus… il faudra bien alors qu’Ermanno s’implique davantage…

Peu de musique, peu d’explications, peu d’agitation… c’est insensiblement et tout en douceur qu’on se laisse emporter dans un film où les mots sonnent d’autant plus intensément qu’ils sont rares, où chaque regard, chaque geste ébauché trahit un rapport difficile au monde, un mal être dont on pressent parfois qu’il ne demande qu’à évoluer… et où, sans affectation, l’humanité révèle ce qu’elle a de meilleur quand la rencontre de l’autre conduit à la découverte de soi.