UTOPIA SAINTE BERNADETTE
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Coopérative QUI VIVRA BÉRAT habitat partagé en évolution la Ménardière
Une autre façon de vivre ? Une autre façon de vieillir ? Voilà 4 ans, qu’un groupe de retraités a investi le Domaine de la Ménardière en créant une coopérative. Objectif : Vivre et vieillir ensemble solidaires et actifs jusqu’au bout du chemin. Chambres d’hôtes, Conc...

SÉANCES BÉBÉS
  Les séances “bébé” sont des séances où les parents peuvent venir avec leur nouveaux nés. Et déguster un film pendant qu’ils roupillent dans leurs bras. Les séances sont évidemment ouvertes à tous les spectateurs, il suffit de savoir qu’il peut arriver qu’un bébé fasse du bruit en suçant son pou...

30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de la...

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Séance unique le mercredi 18 mars à 20h, en partenariat avec Orgie filmique et Splendor films.
Le réalisateur Luigi Cozzi ne pourra malheureusement pas être des nôtres, suite aux mesures de quarantaine en Italie.

STARCRASH

(contri stellari oltre la terza dimensione) Écrit et réalisé par LUIGI COZZI - Italie / USA 1979 1h30mn VOSTF - avec Joe Spinell, Marjoe Gortner, David Hasselhoff, Caroline Munro, Christopher Plummer...

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

STARCRASHLe lieu du crime : Cinecitta, 1978 ; la victime : un jeune cinéaste californien qui vient de faire un carton mondial avec son film de SF pour ados ; le suspect : Lewis Coates (prononcez Luigi Cozzi). Relevant crânement un défi que personne ne lui lançait, le brave soldat Cozzi met en chantier son remake de Star Wars (et oui !) en appliquant les règles définies depuis les années 50 par l’industrie du divertissement transalpin : un budget serré, un scénario-décalqué, une pelletée d’acteurs inconnus agrémentée d’une ou deux stars pour les ventes à l’export, des techniciens aussi doués que durs à la tâche, et le tour est joué, non ? Et bien non.
Ni la musique ronflante signée John Barry, ni les décors en carton-pâte, ni les effets spéciaux à base de maquettes grotesques mal éclairées, de rayons lasers grattés à même la pellicule et de maquillages de mardi-gras, ni le scénario qui louche autant sur Star Wars que sur Flash Gordon, ni les dialogues à se taper sur les cuisses d’idiotie, ni surtout le casting n’arrivent à sauver le film du ridicule. À relire la phrase qui précède, on se demande bien pourquoi. En revanche, on comprendra mieux pourquoi trente ans après il fait toujours autant rire.

Film pour grands enfants réalisé avec la foi du charbonnier mais plombé par une esthétique kitschissime qui le hisse au niveau de l’horrible Flash Gordon de Michael Hodges, Starcrash demeure le témoignage héroïque de la fin d’un certain cinéma de genre. On peut assister au naufrage la mine déconfite ou bien prendre plaisir au spectacle en se calant dans son fauteuil un sourire narquois aux lèvres. Mais si vous êtes là, ça n’est pas pour sortir vos mouchoirs.

ORGIE FILMIQUE n°2 : du 17 au 21 mars – Université Paul Valéry
Déferlement frénétique de curiosités cinématograhiques
15 longs métrages – 6 conférences – Entrée gratuite.