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CLÉO DE 5 À 7

Écrit et réalisé par Agnès VARDA - France 1962 1h30mn - avec Corinne Marchand, Antoine Bourseiller, Dominique Davray, Dorothée Blanck, Michel Legrand... Musique de Michel Legrand.

Du 12/05/24 au 14/05/24

CLÉO DE 5 À 7Dans son deuxième long métrage pour le cinéma (après La Pointe courte, 1955), Agnès Varda se joue du destin, joue avec lui. La fatalité s’abat sur Cléo, qui attend dans l'angoisse les résultats d'un examen médical qui pourrait diagnostiquer un cancer ? Alors Varda va lui offrir de la vie, des hasards, des rencontres, des imprévus qui viennent bousculer ce qui était écrit. Cléo de 5 à 7 ce n’est que ça : de la vie, de l’insolence, de l’humour, de la poésie, de la légèreté. C’est un film triste
mais heureux, la tristesse y est constamment contredite par une fraîcheur, un désir, un plaisir qui explosent dans chaque plan. Le film joue ainsi d’une grande palette de sentiments, d’émotions. C’est imprévisible et étrange mais c’est aussi profondément familier.

Cléo de 5 à 7 a la grâce. Une grâce qui tient à la présence de Corinne Marchand, éblouissante, mystérieuse et glacée. Une présence rare, une véritable star en puissance qui sera malheureusement si peu, si mal utilisée. Il y a bien sûr la beauté du regard porté par Varda sur son héroïne, sur les passants, sur Paris. Un regard qui est celui d’une grande photographe : les cadres sont magnifiques, précis, ils savent pointer un détail pour faire vivre une scène, ils saisissent au vol une ambiance, un sentiment fugitif. Rarement Paris aura été aussi bien filmé, rarement des passants anonymes auront eu autant de vie sur un écran. A chaque instant, on sent un œil, une vision qui sont bien ceux d’une artiste majeure du cinéma français.
Cléo de 5 à 7 est aussi une merveille de construction, un récit fragmenté comme l’est son personnage. On découvre Cléo par ses rencontres avec les hommes. Ils sont comme des miroirs pour elle, qui reflètent ses personnalités multiples… Cléo de 5 à 7 ressemble à une comédie musicale où la musique ne viendrait que de la beauté des plans, du rythme…

En 1962, Agnès Varda proposait ainsi un film unique, qui n'avait pas grand-chose en commun avec ce que le cinéma offrait alors. Ni dans le carcan du cinéma installé, ni tout à fait dans le mouvement de la Nouvelle Vague, Cléo fait un pas de côté, entame une balade inédite et emporte avec elle le spectateur.

(d'après DVDclassik)