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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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La séance du jeudi 13 juin à 20h30 sera suivie d’une rencontre avec Layla Hussein, figure du combat contre les mutilations génitales et protagoniste du film. Places en vente à partir du 29 mai.

#FEMALE PLEASURE

Barbara MILLER - documentaire Allemagne / Suisse 2018 1h37 VOSTF -

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

#FEMALE PLEASURE« Que s’est-il passé il y a des milliards d’années pour qu’ils s’attaquent à nos corps ? » C’est avec cette question, ce cri poussé par Leyla Hussein que s’ouvre #Female pleasure, dans une puissante profusion d’images et de sons, lancés comme un manifeste rageur à la face du spectateur. Le plaisir féminin, vaste sujet… encore tellement tabou ! Comme le pouvoir, la parole ne se demande ou ne se quémande pas : elle se prend – et c’est toute l’ambition de ce film. Plus largement il est question des violences faites aux femmes sous diverses formes. Son film, Barbara Miller, l’envisage comme « un plaidoyer pour le droit à l’autodétermination et une sexualité épanouie pour les femmes. Je voulais savoir quelles structures universelles se cachent derrière le fait que les femmes, même aujourd’hui, ne peuvent pas célébrer librement leur corps et leur sexualité. Et si elles le font, dans la plupart des régions du monde, elles sont méprisées, excommuniées ou même menacées ».

Originaire de Somalie, Leyla Hussein vit en Angleterre et milite contre l’excision par la sensibilisation des communautés et des politiques. Militante, Vithika Yadav l’est aussi. En Inde, elle a créé un site internet, une plate-forme de discussion et d’échange traitant de sexualité et d’amour dans un pays où il n’est pas bien vu de tenir ce genre de propos. C’est pourtant celui là même qui a vu naître le Kama Sutra ! Pour continuer ce balayage des exemples de liens ténus entre féminité et religion, Deborah Feldman nous raconte comment et pourquoi elle a fui sa communauté hassidique new-yorkaise après avoir été mariée et avoir eu un enfant. De même, Doris Wagner nous explique pourquoi elle est sortie du couvent catholique en Allemagne. Le point commun entre toutes ces femmes, c’est bien les différentes façons de libérer la parole. C’est ainsi qu’en 2014, Rokudenashiko, auteure de manga japonaise et artiste contemporaine, a réalisé un moulage géant de sa vulve installé sur un canoë. Ce qu’elle qualifie de performance lui vaudra d’être inculpée pour « obscénité encourageant des pulsions sexuelles dangereuses ».

#Female pleasure propose le regard croisé de cinq femmes, qui ont décidé de ne plus se taire. Les expériences qu’elles partagent sont toutes différentes mais se recoupent. Sans être une représentation globale de l’état du monde en matière de sexualité féminine, le film pointe des exemples de voies possible du changement. Se fait jour un constat : où que l’on soit dans le monde, certaines femmes choisissent, parfois au péril de leur vie, de ne plus subir mais d’agir et d’aider nos sociétés humaines à se libérer des carcans qu’elles se sont elles même imposées.