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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
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Justine Triet parle d’or
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Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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MARIN DES MONTAGNES

Karim AÏNOUZ - Brésil / France 2021 1h35 -

Du 17/04/24 au 30/04/24

MARIN DES MONTAGNESÇa commence par des plans du ferry qui relie chaque jour Marseille à Alger. Le passager qui filme ici les coursives vides, les salles de restaurant… et l’Afrique qui se dessine au loin n’est pas tout à fait un passager comme les autres. Karim Aïnouz est né au Brésil, à Fortaleza, et il est devenu au fil des années un cinéaste mondialement connu, primé à Cannes pour le splendide La Vie invisible d’Euridice Gusmao (2019) et réalisateur du récent et passionnant Le Jeu de la reine, au programme de cette gazette. Mais comme son patronyme l’indique, Karim Aïnouz est né d’un père algérien qui a quitté très vite femme et enfant pour participer activement à la révolution algérienne.

Après le décès de sa mère, Karim Aïnouz a décidé de prendre la mer pour partir sur les traces d’un père qu’il n’a jamais connu tout en adressant une lettre filmée à cette mère disparue et tant aimée.
Au-delà de la tentative de reconstruction d’une histoire familiale, il s’agit pour le cinéaste de ré-assembler le puzzle de son identité dont les pièces lui semblent éparpillées, incapable qu’il est de se sentir réellement de tel ou tel pays, malgré les décennies passées au Brésil.
Après une étape foisonnante à Alger, le cinéaste se dirige vers le village natal de son père, sur les hauteurs de la Kabylie, non loin de Tizi Ouzou. Et l’improbable va se produire : la rencontre avec un homonyme, un autre Karim Aïnouz ! Lequel croit ainsi avoir trouvé une deuxième famille...
Au fil de ce documentaire très personnel, atypique et superbe, le réalisateur brosse un portrait familial assez bouleversant, en rendant hommage à sa mère et en construisant peu à peu l’identité d’un père inconnu et fantasmé. Et dans le même temps il fait résonner les destins finalement proches de l’Algérie et du Brésil : deux pays dont les citoyens se sont battus pour conquérir leur liberté et pour imposer la démocratie avant de déchanter avec la prise du pouvoir par des autocrates tels Bouteflika ou Bolsonaro, mais qui, irréductiblement, gardent espoir.