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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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Séance unique le vendredi 20 septembre à 18h15 suivie d’une rencontre avec Caroline San Martin, Maîtresse de conférences en Écritures et pratiques cinématographiques à Paris 1 - Panthéon Sorbonne. En collaboration avec l’association Scénaryo.

LES PRINCES

Tony GATLIF - France 1983 1h35 - avec Gérard Darmon, Muse Dalbray, Céline Milton...

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

LES PRINCESUne cité H.L.M. d’une banlieue en ruines, pour Nara, c’est loin d’être l’idéal : les Gitans, en effet, acceptent mal la stabilité et l’enfermement. Mais, pour l’instant, il vit là, fréquentant beaucoup les terrains vagues avoisinants, avec sa vieille mère et avec sa fille, Zorka. Et plus de femme à ses côté, plus depuis que Miralda, grugée, dit-il, par une assistante sociale, a pris la pillule. Il ne veut plus la voir. Car un Gitan sans famille nombreuse n’est pas un vrai Gitan. Alors Miralda vit dehors, là où elle peut.
Malgré cela, tous les soirs, et afin de retrouver un peu de leur communauté, les gitans se retrouvent au café « Les Princes ». Nara vit de rempaillages de chaises, de petits vols, de petits trafics… Et un matin, expulsés, Nara et sa famille se retrouvent sur les routes…
Dans ce premier film de ce qui va devenir la trilogie sur le peuple gitan avec Latcho Drom et Gadgo Dilo, Tony Gatlif porte son regard sur des Tziganes sédentarisés dans une banlieue grisâtre sans aucun espoir et livre une vision sans complaisance, sans pathos ni romantisme, de la vie des gitans.

« Pour moi, le cinéma doit avoir un sens du peuple. Mon cinéma n’est pas populiste. Pas populaire non plus. Aujourd’hui, plus que jamais, j’aime les gitans et tous ceux qui les aiment. Dans les années 1980 avec Les princes et plus tard Latcho Drom, on a commencé à faire des films avec un groupe qui se nommait « Nous voulons parler ». On voulait faire des films pour faire connaître la nation gitane, la culture gitane. On me disait les gitans viennent de Bohème. Je disais : « Les gitans ? De Bohème ? Quelle connerie ! » J’étais furieux que personne ne connaisse vraiment le monde gitan. Quand tu connais pas, tu mets les fantasmes. L’art c’est la meilleure façon de parler d’un peuple. L’art, c’est comme un grand avocat. Mais il faut être excellent. Pour défendre un innocent il faut être le meilleur avocat. »
Tony Gatlif

L’Association Scénaryo propose un travail d’écriture collective et veut permettre le rassemblement des scénaristes de la région Sud. Elle offre par exemple la possibilité d’obtenir des relectures et consultations gratuites pour les scénaristes qui n’ont pas encore signé plus de trois contrats de cession de droits avec leurs maisons de production. L’association organise également une session de «pitching» par mois pour ses adhérents.