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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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CRASH

David CRONENBERG - Canada / GB 1996 1h40 VOSTF - avec James Spader, Holly Hunter, Elias Koteas, Rosanna Arquette, Deborah Unger... D'après le roman homonyme de J.G BALLARD. PRIX SPECIAL DU JURY FESTIVAL DE CANNES 1996.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

CRASHObjet d’un scandale retentissant lors de sa présentation à Cannes en 1996, contant l’attrait érotique de quelques personnages pour les accidents de voiture, Crash apparaîtra peut-être un jour comme le plus grand film d’amour des années 1990. Encore faudrait-il voir ce que l’on entend par « amour ». Le film de David Cronenberg n’a que peu à voir avec le domaine des sentiments, galvaudés par un siècle de romantisme hollywoodien, et qui n’ont jamais véritablement intéressé le réalisateur, féru de dérives psychanalytiques et d’horreur organique. Pour le maître canadien, le cœur et ses raisons n’existent pas, puisque toute l’aventure humaine se passe quelque part entre le cerveau et la chair, dans l’influence souvent monstrueuse qu’ont les idées sur le corps. La grande affaire de Crash est donc celle de l’attraction des corps. Ou, pour le dire autrement, des stratégies qu’ils mettent en œuvre pour entrer en collision.

James Ballard (James Spader), réalisateur de publicités, forme avec sa femme Catherine (Deborah Unger) un couple libre, multipliant les aventures, mais traversant néanmoins une mauvaise passe sexuelle. Après une violente sortie de route, qui le laisse la jambe brisée, James fait la rencontre à l’hôpital du mystérieux Bob Vaughan (Elias Koteas), au visage scarifié, dont le passe-temps favori est de reconstituer clandestinement des célèbres accidents de voiture (comme ceux qui coûtèrent la vie à James Dean ou à Jayne Mansfield). Autour de lui gravite une petite communauté de fétichistes (Holly Hunter, Rosanna Arquette) plus ou moins éclopés, qui ne trouvent d’excitation que dans les désastres automobiles, au contact de la tôle froissée…
Cronenberg filme cette aventure comme une sorte de songe languide, où les personnages quittent leur modernité lisse pour plonger dans une dimension marginale de l’existence : un outre-monde fait de parkings et de fourrières, de bretelles abandonnées et de virées nocturnes, où le désir prend des formes extrêmes… (M. Macheret, Le Monde)