Crève La Taule 84
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p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 115%; background: transparent }“On nous dit que les prisons sont surpeuplées. Et si c’était la population qui était suremprisonnée ?” Michel Foucault@page { size: 21cm 29.7cm; margin: 2cm }
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ENSEIGNANTES, ENSEIGNANTS ! Vous pouvez organiser des séances scolaires en matinée.
Nous pouvons organiser des séances à la carte pour vos classes, en matinée. Vous trouverez une liste des films programmables sur notre site internet, rubrique « Jeune public et scolaires »/ “D’AUTRES FILMS POUR LES SCOLAIRES” Pour les maternelles : Zébulon l...
La Ménardière : un habitat partagé en construction…
À Bérat, à mi-chemin entre l’Ariège et Toulouse, la Ménardière est un beau domaine aux multiples possibilités. Acquis en 2019 par une douzaine de personnes au bord de la retraite qui refusaient le destin peu folichon, que nos sociétés réservent à leurs vieux : ni solution privée au coût e...
Vidéo en Poche, c'est fini
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de ...
(The Civil dead) Clay TATUM - USA 2022 1h44VOSTF - avec Clay Tatum, Whitmer Thomas, Whitney Weir, Robert Longstreet... Scénario de Clay Tatum et Whitmer Thomas.
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
Si vous aimez le cinéma de Spike Jonze, des frères Coen, Quentin Dupieux, des groupes comme les Beastie Boys, le punk rock de NOFX ou la chanson Loser de Beck, mais aussi les personnages des comics dessinés par Daniel Clowes (Ghost world) ou les frères Hernandez (Love and rockets), alors vous devriez aimer ce Ghost therapy. Un film indépendant américain comme on n’en fait (presque) plus, réalisé à Los Angeles mais loin des grandes lettres des collines d’Hollywood, et dont les qualités sont d’une part de n’avoir rien à nous vendre (ni abonnement Netflix, ni produits dérivés Marvel) et d’autre part de proposer, en ces temps d’uniformisation scénaristique, une écriture originale dans l’enchaînement et le déroulé du récit.
Clay, la quarantaine, tête de Droopy et coupes de cheveux improbables, est un photographe introverti au chômage, qui mène une vie artistique tout simplement… sur le déclin. Il vit dans une petite maison avec sa femme Whitney dans un quartier tranquille de Los Angeles et chacun semble s’accommoder de ce quotidien pépère où l’on finit par s’endormir la télé allumée et des miettes de chips sur les draps. Alors que Whitney doit partir en voyage professionnel, elle conseille à Clay de profiter de ce moment pour sortir prendre l’air, au lieu de rester s’ennuyer toute la journée sur le canapé à boire de la bière. Ce que Whitney ne sait pas (ou ne veut pas savoir), c’est que Clay est fauché comme les blés et qu’en ce début de mois, il n’a pas un radis pour payer sa part du loyer. Profitant de l’absence de sa femme, il va alors imaginer, dans son petit cerveau neurasthénique, une arnaque qui consiste à se faire passer pour un agent immobilier afin de faire visiter leur propre maison à des couples en recherche de logement en location et leur soutirer une poignée de dollars de frais de dossier ! Ça commence fort et ce n’est pas fini…
Ayant réglé à l’arrache ce léger problème de loyer impayé, Clay part alors se balader en skate, appareil photo en bandoulière, à la recherche de lieux pour prendre quelques clichés. Alors qu’il s’aventure à la lisière d’un bois qui abrite une vieille décharge abandonnée, il tombe par hasard sur un vieux pote de jeunesse, Whit. Pour fêter leurs retrouvailles, il décide alors de l’inviter chez lui pour la soirée. Au petit matin, alors que Clay se réveille avec une gueule de bois carabinée, il réalise que Whit est toujours assis sur son canapé. Celui-ci va alors lui raconter une histoire qu’on peut qualifier de surnaturelle (le titre du film vous donne un sérieux indice…) qui va le laisser baba, l’embarquer dans des aventures « rock »ambolesques et changer probablement sa vie à jamais…
Fort d’un budget d’à peine 30 000 dollars, Clay Tatum, réalisateur et acteur principal, signe avec Ghost therapy, un premier film lunaire, drôle et mélancolique à la fois, volontiers absurde et déjanté, riche de petites séquences bien senties qui, mises bout à bout, nous rappellent l’esprit et le ton d’œuvres comme Dans la peau de John Malkovich, Clerks, The Big Lebowski ou encore Wrong. Vive les super anti-héros !