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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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GHOST THERAPY

(The Civil dead) Clay TATUM - USA 2022 1h44VOSTF - avec Clay Tatum, Whitmer Thomas, Whitney Weir, Robert Longstreet... Scénario de Clay Tatum et Whitmer Thomas.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

GHOST THERAPYSi vous aimez le cinéma de Spike Jonze, des frères Coen, Quentin Dupieux, des groupes comme les Beastie Boys, le punk rock de NOFX ou la chanson Loser de Beck, mais aussi les personnages des comics dessinés par Daniel Clowes (Ghost world) ou les frères Hernandez (Love and rockets), alors vous devriez aimer ce Ghost therapy. Un film indépendant américain comme on n’en fait (presque) plus, réalisé à Los Angeles mais loin des grandes lettres des collines d’Hollywood, et dont les qualités sont d’une part de n’avoir rien à nous vendre (ni abonnement Netflix, ni produits dérivés Marvel) et d’autre part de proposer, en ces temps d’uniformisation scénaristique, une écriture originale dans l’enchaînement et le déroulé du récit.



Clay, la quarantaine, tête de Droopy et coupes de cheveux improbables, est un photographe introverti au chômage, qui mène une vie artistique tout simplement… sur le déclin. Il vit dans une petite maison avec sa femme Whitney dans un quartier tranquille de Los Angeles et chacun semble s’accommoder de ce quotidien pépère où l’on finit par s’endormir la télé allumée et des miettes de chips sur les draps. Alors que Whitney doit partir en voyage professionnel, elle conseille à Clay de profiter de ce moment pour sortir prendre l’air, au lieu de rester s’ennuyer toute la journée sur le canapé à boire de la bière. Ce que Whitney ne sait pas (ou ne veut pas savoir), c’est que Clay est fauché comme les blés et qu’en ce début de mois, il n’a pas un radis pour payer sa part du loyer. Profitant de l’absence de sa femme, il va alors imaginer, dans son petit cerveau neurasthénique, une arnaque qui consiste à se faire passer pour un agent immobilier afin de faire visiter leur propre maison à des couples en recherche de logement en location et leur soutirer une poignée de dollars de frais de dossier ! Ça commence fort et ce n’est pas fini…
Ayant réglé à l’arrache ce léger problème de loyer impayé, Clay part alors se balader en skate, appareil photo en bandoulière, à la recherche de lieux pour prendre quelques clichés. Alors qu’il s’aventure à la lisière d’un bois qui abrite une vieille décharge abandonnée, il tombe par hasard sur un vieux pote de jeunesse, Whit. Pour fêter leurs retrouvailles, il décide alors de l’inviter chez lui pour la soirée. Au petit matin, alors que Clay se réveille avec une gueule de bois carabinée, il réalise que Whit est toujours assis sur son canapé. Celui-ci va alors lui raconter une histoire qu’on peut qualifier de surnaturelle (le titre du film vous donne un sérieux indice…) qui va le laisser baba, l’embarquer dans des aventures « rock »ambolesques et changer probablement sa vie à jamais…

Fort d’un budget d’à peine 30 000 dollars, Clay Tatum, réalisateur et acteur principal, signe avec Ghost therapy, un premier film lunaire, drôle et mélancolique à la fois, volontiers absurde et déjanté, riche de petites séquences bien senties qui, mises bout à bout, nous rappellent l’esprit et le ton d’œuvres comme Dans la peau de John Malkovich, Clerks, The Big Lebowski ou encore Wrong. Vive les super anti-héros !