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30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de ...

Stop Bolloré ! L'appel du collectif
Le collectif Stop Bolloré a vu le jour en décembre 2021 et rassemble des membres et des organisations de la société civile qui s’inquiètent de la concentration des médias et de l’édition en France et des dangers que cela représente pour la démocratie. Le projet du collectif, qui est poli...

Quiz des "trente dernières secondes" du n°101 au n°117
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°101 au n°117   Samedi 17 avril Hier, fin N° 101. Juliette Binoche, 30 ans plus tard, et magnifique, dans un autre de ses plus beaux rôles. La musique, c’est le célébrissime Canon en ré majeur de Johann Pa...

Quiz des "trente dernières secondes" du n°51 au n°100
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°51 au N°100 //////////////////////////////////////// Vendredi 26 février  Hier, fin N° 51. Saisissante. Tout comme l’est la séquence d’ouverture du film, qui montre la jungle s’enflammer sous les bombes a...

ONIBABA

Écrit et réalisé par Kaneto SHINDO - Japon 1965 1h43mn VOSTF - avec Nobuko Otowa, Jitsuko Yoshimura, Kei Satô...

Du 21/04/24 au 07/05/24

ONIBABAÈre Nanboku-chō, fin du XVIe siècle. Entre guerre et famine, une jeune femme et sa belle-mère possessive survivent en détroussant les samouraïs isolés. En les amenant dans un étrange trou dissimulé par les hautes herbes, elles récoltent les armures des guerriers afin de les revendre. C’est alors que leur macabre quotidien est bouleversé le jour où un ami du fils – et donc mari – disparu revient du champ de bataille.

Deuxième film le plus célèbre de Shindo (après L’Île nue, de six ans antérieur), Onibaba obtient enfin une réédition méritée. Sorti la même année que La Femme des sables de Teshigahara, le film s’en rapproche par son atmosphère irréelle, son noir et blanc granuleux et son érotisme de la survivance. Il faut y voir les corps des personnages évoluer dans les hautes herbes, humides de sueur et de pluie, habités par leurs seules passions et besoins biologiques, pour saisir toute la noirceur de cette œuvre puissante.
Kaneto Shindo, cinéaste indépendant dont la carrière couvre près de soixante ans, revisite ici l’âpreté et la transcendance des longues périodes belliqueuses japonaises. Habitué du sakai-mono (film social), le cinéaste livre avec Onibaba un film fantastique flirtant avec l’horreur, empruntant autant au théâtre Nô, par ses masques et son éclairage minutieux, qu’au bouddhisme via sa conclusion, inspirée d’une célèbre parabole religieuse.