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30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de ...

Stop Bolloré ! L'appel du collectif
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Quiz des "trente dernières secondes" du n°101 au n°117
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°101 au n°117   Samedi 17 avril Hier, fin N° 101. Juliette Binoche, 30 ans plus tard, et magnifique, dans un autre de ses plus beaux rôles. La musique, c’est le célébrissime Canon en ré majeur de Johann Pa...

Quiz des "trente dernières secondes" du n°51 au n°100
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°51 au N°100 //////////////////////////////////////// Vendredi 26 février  Hier, fin N° 51. Saisissante. Tout comme l’est la séquence d’ouverture du film, qui montre la jungle s’enflammer sous les bombes a...

Dimanche 11 FÉVRIER 2024 à partir de 10h30

CINÉMA RETROUVÉ


Séance exceptionnelle Cinéma retrouvé en partenariat avec l’Association Française des Russisants, Régionale d’Aquitaine
Projection de la version intégrale restaurée de GUERRE ET PAIX, de Sergueï Bondartchouk
Présentation de chaque partie du film et commentaires par Joël Chapron, spécialiste des cinématographies d’Europe de l’Est.
Tarif unique pour l’intégrale : 12 euros
C'EST DÉJÀ COMPLET POUR CES PROJECTIONS

GUERRE ET PAIX

Sergueï BONDARTCHOUK - URSS 1966 7h VOSTF - avec Ludmila Savelieva, Sergueï Bondartchouk, Viacheslav Tikhonov, Anastasia Vertinskaia... Scénario de Sergueï Bondartchouk et Vassili Soloviov, d’après le roman de Léon Tolstoï. Ce film monumental est composé de quatre parties projetées en trois programmes : première partie : Andreï Bolkonski (2h26) ; deuxième partie : Natacha Rostova (1h37) ; troisième et quatrième partie : 1812 et Pierre Bezoukhov (2h57).

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

GUERRE ET PAIXL’histoire se déroule entre 1805 et 1820. Alors que Napoléon 1er mène sa Grande Armée toujours plus loin en Russie, la vie continue à Moscou. Défilés militaires, mondanités, petits scandales et bals à la cour se succèdent. Guerre et Paix retrace l’histoire de deux familles de l’aristocratie russe bouleversées par la guerre. Mais ce sont les tourments de tout un peuple qui sont racontés, dans une étourdissante épopée.

La première grande adaptation de Guerre et paix, le trésor national de la littérature russe, fut américaine, signée King Vidor en 1956. En pleine guerre froide, laver l’affront devenait une obligation nationale, d’autant que le film hollywoodien avait attiré la grande foule dans les salles soviétiques.
Le projet, supervisé de près par le Kremlin, est confié à un acteur célèbre en URSS mais cinéaste quasi-débutant avec une mission : faire mieux que les capitalistes yankees. Sergueï Bondartchouk va consacrer quatre ans de sa vie à sa réalisation, au prix de deux crises cardiaques. Dans le livre qui accompagne l’édition Blu-ray collector du film-fleuve (éditeur : Potemkine) parallèlement à sa reprise en salles, le journaliste Marc Moquin raconte dans le détail les coulisses, aussi captivantes qu’insensées, de cette superproduction de tous les records.
Contrairement à la légende (lancée par… le distributeur américain du film), l’Armée rouge n’a pas détaché cent vingt mille soldats pour la reconstitution de la bataille de Borodino, mais « seulement » quatorze mille. Même souci de la démesure lors de la grande scène du bal pour laquelle le réalisateur a voulu surpasser celle, déjà grandiose, du Guépard, de Visconti.
En raison de cette débauche de moyens, et de son statut de film « officiel », Guerre et paix a une réputation d’académisme. À tort. Bien aidé par son jeune chef opérateur virtuose Anatoly Petritski, Bondartchouk mutiplie les expérimentations visuelles mais aussi sonores, avec des audaces techniques (la caméra fixée sur une crémaillère ou sur une tyrolienne pour les séquences militaires) ou des trouvailles aussi artisanales que poétiques (les foulards agités devant l’objectif pendant le bal). Il parvient à retrouver l’esprit, sinon l’âme, de Tolstoï, par son mélange lyrique de gigantisme et d’intimité, de barbarie et d’humanité. (S. Douhaire, Télérama)