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Le blog des profondeurs...
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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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UNE HISTOIRE VRAIE

(THE STRAIGHT STORY) Réalisé par David LYNCH - USA 1999 1h59 VOSTF - avec Richard Farnsworth, Sissy Spacek, Harry Dean Stanton, Tracey Maloney, Everett McGill... Scénario de Mary Sweeney et John Roach.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

UNE HISTOIRE VRAIES’offrir une histoire à sept kilomètres/heure, avec un vieux bonhomme, une tondeuse à gazon et le ciel étoilé comme unique horizon : c’est sans doute là le privilège des très grands… La flânerie, la vieillesse et le silence : pas vraiment les ingrédients habituels du cinéma américain, encore moins ceux qui font recette. Mais Lynch était un oiseau rare, capable de passer des tourments schizoïdes de Lost highway à la sérénité élégiaque d’Une histoire vraie puis d’enchaîner avec ce chef-d’œuvre du mystère qu’est Mulholland Drive. Une histoire vraie, c’est du grand Lynch, comme exprimé dans sa forme la plus limpide, la plus évidente, la plus lumineuse et la plus poétique, la plus tendre et la plus accessible.



Beau papy en jean usé et chapeau de cow-boy, Alvin Straight a roulé sa bosse, il a connu la guerre, le bonheur et le goût des larmes, et il réalise un beau jour que le temps file et qu’il est peut-être l’heure, avant qu’il ne soit trop tard, d’aller voir son frangin dont le cœur a des ratés et avec qui il est brouillé depuis dix ans, pour des broutilles. Sa fille et ses amis ont beau lui dire que c’est une idée insensée et dangereuse, qu’il ferait mieux de se la couler douce dans son ranch, Alvin est du genre tête de pioche : c’est décidé, il ira voir son frérot, tout seul, et puisqu’il n’a pas de permis, c’est au volant de sa tondeuse à gazon qu’il parcourra les 400 kilomètres qui les séparent. Commence alors un drôle de voyage, une épopée presque immobile, une balade à travers une contrée sauvage où l’homme redevient tout petit. Avec une volonté de fer et un stock impressionnant de saucisses sous cellophane, Alvin va défier les lois de la nature et celles des automobilistes, convaincu que la mort pourra bien attendre encore un peu… Un film magnifique. Tout simplement, tout sereinement.